Nouvelles inscriptions sur les
Listes du patrimoine culturel immatériel
Le Comité Intergouvernemental va siéger à Windhoek
(Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015
À la veille de la dixième réunion du Comité intergouvernemental pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra à Windhoek
(Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015, Cécile Duvelle, Secrétaire de la
Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a
répondu aux questions de la presse sur cette réunion.
Cette année,
le comité examinera :
8 candidatures
d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une
sauvegarde urgente (présentées par le Botswana ; la Colombie ;
l’Egypte ; l’Iran ; la Mongolie ; le Portugal ;
l’ex-République yougoslave de Macédoine ; Ouganda).
35 candidatures
d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel
(Afghanistan ; Algérie ; Andorre-Espagne-France ;
Argentine ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ;
Bangladesh ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Bulgarie–ex
République yougoslave de Macédoine-République de Moldova-Roumanie ;
Cambodge–Philippines ; République de Corée–Viet Nam ;
Colombie–Equateur ; République populaire démocratique de Corée ;
République dominicaine ; Éthiopie ; Grèce ; Indonésie ;
Italie ; Kazakhstan-Kirghizistan ; Kirghizistan ; Namibie ;
Nigéria ; Pérou ; Roumanie ; Arabie Saoudite ;
Slovaquie ; Slovénie ; Tadjikistan ; Turkménistan ; Émirats
arabes unis-Oman ; Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ;
Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ; Ouzbékistan ;
Venezuela).
Cécile Duvelle secrétaire de la Convention du patrimoine culturel immatériel :
« Il ne suffit pas tout simplement de s’inscrire
sur la liste du patrimoine culturel immatériel, les Etats doivent comprendre la
vraie valeur du patrimoine culturel immatériel ».
ngobithe : pourquoi, il est plus important de
sauvegarder le patrimoine culturel de certains pays ?
Le patrimoine culturel immatériel s’adapte en
permanence au présent et constitue un capital culturel qui est aussi un
puissant levier de développement. La créativité, l’innovation, mais aussi la
sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’utilisation durable des
ressources naturelles, la prévention des catastrophes naturelles, puisent tous
aux sources du patrimoine culturel immatériel.
Le patrimoine culturel immatériel est également vital
en vue de maintenir la diversité culturelle face à la mondialisation et
d’assurer le développement durable. Connaitre et apprécier le patrimoine
immatériel contribue au dialogue interculturel en soi que réside l’importance
du patrimoine culturel immatériel, mais dans l’importance et le sens que lui
confèrent les communautés. Sa valeur est à la fois immatérielle et matérielle,
liée aux effets sociaux et économiques du savoir et des compétences qu’l
transmet.
Pourquoi cela concerne l’UNESCO ?
En tant qu’unique agence des Nations Unies ayant un
mandat spécifique dans le domaine de la culture, l’UNESCO travaille à la
sauvegarde du patrimoine culturel et à sa promotion. L’UNESCO travaille
également pour le partage du savoir et soutient les Etats membres en renforçant
leurs ressources humaines et institutionnelles.
Le comité intergouvernemental pour la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel va siéger à Windhoek selon la convention de 2003 ?
Cécile Duvelle :
La Convention du patrimoine culturel immatériel a été
ratifiée par 163 Etats parties.
Pourquoi sauvegarder le Patrimoine culturel immatériel ?
Parce qu’il faut préserver le savoir culturel transmis de
génération en génération et éviter la disparition de certaines pratiques
traditionnelles et culturelles pour le bien être des populations.
Qui décide ?
C’est le Comité intergouvernemental, composé de 24
membres élus, qui décide des inscriptions et non le secrétariat de l’UNESCO. Il
se réunit chaque année en novembre ou en décembre.
Pour toutes candidatures sur la liste de sauvegarde urgente,
la liste représentative, le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et
les demandes d’assistance supérieure à 25.000 dollars des Etats-Unis, le Comité
reçoit des recommandations de l’Organe d’évaluation composé de six ONG et de
six experts qualifiés dans les divers domaines du patrimoine culturel
immatériel. Ce sont des représentants d’Etats parties non membres du Comité.
1°) A quoi sert la
Convention ?
La mise en œuvre de la Convention offre des avantages
pour les Etats partes, les communautés concernées (et leur patrimoine culturel
immatériel), les organisations pertinentes ainsi qu’aux sociétés toutes
entières.
- Il y a une mise en valeur du patrimoine culturel
immatériel, sa transmission
- Le bien être de la communauté.
Le plus grand respect et la meilleure compréhension
entre communautés.
La mise en valeur de la diversité culturelle, tant sur
le plan national qu’international, et le progrès dans le sens d’un
développement durable des communautés concernés et de leur cadre social et
naturel.
Deuxième volets
Les Etats parties et autres acteurs peuvent aussi
bénéficier de la coopération et de l’assistance (financière) internationales
des manières suivantes :
-
Faire partie
d’un réseau mondial actif dans le domaine du patrimoine pour partager l’expertise
et les informations sur le patrimoine culturel immatériel au niveau
international.
-
Promouvoir
et partager les meilleures pratiques de sauvegarde.
-
Avoir accès
à l’assistance internationale provenant du Fonds de la Convention.
-
Etablir ou
consolider les bonnes relations de travail sur les questions de patrimoine avec
les niveaux régional et international.
Participer aux organes de la Convention
Pour plus d’information sur la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel :
Thérèse
Diatta Ngoboh
-
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