Les peuples
autochtones en première ligne face au changement climatique
Peuple autochtone menacé par le changement climatique |
Très dépendants des cycles naturels et des évolutions
de leur environnement, les peuples autochtones sont les premiers concernés par les effets du changement climatique. C’est
pour mesurer l’étendue de l’impact du changement climatique sur ces populations
et voir comment renforcer leur résilience qu’a lieu à l’UNESCO, du 26 au 27
novembre, une conférence intitulée « Temps d’incertitude et résilience :
conférence sur les peuples autochtones face aux changements climatiques ».
A la veille de la Conférence des
Nations Unies sur le changement climatique (COP21), cette conférence est
organisée par l’UNESCO avec le concours du Muséum national d’histoire naturelle
de France et l’organisation autochtone
Tebtebba.
Qu’ils soient Samis du nord de la Suède et de la Norvège, Berbères du
haut-Atlas marocain, issues des villages autochtones d’Alaska ou membres des
communautés de Vanuatu dans l’Océanie, les peuples autochtones, qui contribuent
peu au changement climatique, en subissent les effets de manière
disproportionnée. L’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaciers
ou les sécheresses prolongées constituent des défis qui mettent en jeu leur
survie mais face auxquels ils sont en train de mettre en œuvre des stratégies
d’adaptation.
La conférence a démarré par l’allocution de la Sous - Directrice générale
de l’UNESCO pour la science, Flavia Schlegel, suivi de l’un des assistant la
ministre française de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie,
Ségolène Royal ; le Grand Cacique du Brésil amazonien, Kayapo Raoni ou
encore le Vice-ministre de Planification de la Bolivie, Diego
Pacheco.
-Comme invités, nous avons écouté, Nicolas Hulot, Envoyé spécial pour
la Protection de la planète, France
- Hindou Oumarou
(Mbororo), IIPFCC et AFPAT, Tchad
- Diego Pacheco, Vice-ministre de la planification et de
coordination, Ministère de la planification et du Développement, Bolivie.
Flavia Schlegel,
Sous- Directrice générale de l’UNESCO pour la science
« Cop 21 va changer les esprits »
annonce t- elle.
Les autochtones, sont
les communautés les plus vulnérables.
Les peuples autochtones,
peuvent rappeler que.
Ce ne sont pas des
victimes passifs … Je fais appel à la solidarité sociale… Ce peuple dont la culture est enracinée est le défi
majeur de notre temps. Il nous conduira
vers un avenir durable si nous prenons en considération leurs Connaissances
dans les sciences. Tenir compte de
leur savoir.
Le peuple autochtone
doit participer davantage à la prise de décision face au changement climatique.
La
reconnaissance de leur expérience n’est qu’un pas en avant. Intégrer leur connaissance dans la prise de décision.
reconnaissance de leur expérience n’est qu’un pas en avant. Intégrer leur connaissance dans la prise de décision.
Bruno David, Directeur, Musée
national d’histoire naturelle de France
C’est de notre responsabilité,
ces messages doivent être transmis jusqu’à
la COP 21
Conseiller et assistant de Ségolène
Royal :
« Il y a 100.000
ans est né le 1er homme en Afrique. Nous avons nous aussi été des
peuples autochtones.
24000 hectares de forêts parties de l’Afrique, Amazonie,les écosystèmes,
détruits, on surexploite, on pollue. On a beaucoup à apprendre du peuple
autochtone. Accueillons le peuple rural, aidons le et travaillons
ensemble ».
Cacique Raoni Metuktire (Kayapo)
Mato Grosso, Brésil : « Je suis ici pour vous demander de l’aide. Mon
peuple a besoin d’aide. Au congrès du Brésil constitution n° 215, OIT
convention, signée et ratifiée par le Brésil. Facteur de lutte contre
changement climatique,il faut arrêter la production de soja, la destruction de forêt tropicale, avec la fabrication d’huile de
palme. Notre objectif, c’est lutter pour la protection des terres autochtones,
application de la convention de l’ONU, pour la production du bois légal.
« Appel au reboisement
Replanter pour récupérer ce que l’homme a
détruit. Nous sommes les gardiens de la mère nature ».
Victoria Tauli-Corpuz, rapporteur spécial des Nations Unies
Les communautés rurales, sont vulnérables,
ont des problèmes sociaux. Sont en marge. Les écosystèmes sont fragiles. Je me suis rendu auprès des communautés
autochtones. Certains sont affectés par
des inondations. Ils sont attachés à leurs ressources. Le peuple autochtone
demeure victime de la civilisation, de l’industrialisation et du racisme. Il faut respecter la Convention des NU pour
l’élimination de la discrimination raciale ; aider à la Prévention des
Catastrophes. Le peuple autochtone dispose des connaissances traditionnelles.
Il y a des lois. Leur droit à la sécurité alimentaire doit être reconnu. Il a
droit à l’eau douce. Leur histoire doit être reconnue ».
Nicolas Hulot : «
Le peuple autochtone, est le peuple premier, l’histoire leur a bafoué plusieurs
fois, c’est un du, c’est une condition à notre propre survie. La crise se fait
sur leur dos. La conférence de paris ne sera qu’un mensonge, si on ne fait
rien, pour lutter contre cette désertification. C’est une obligation pour notre
sort. Nous ne sont pas plus universel qu’eux ».
Hindou Oumarou
Notre combat, c’est le droit
à la terre. Nous sommes victimes du changement climatique.
Réduire les émissions
de gaz carbonique toxique pour la santé. Nous avons besoin d'oxygène, respirer de l'air frai quand nous marchons. Les Etats doivent s’engager
davantage. Ne pas s’accaparer des terres.
Permettre notre adaptation. Permettre l’alimentation saine et avoir de l’eau potable.
Thérèse Diatta Ngoboh
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