mercredi 28 octobre 2020

PRÉSIDENTIELLE, octobre 2020 EN GUINÉE

 


Madame Makale Camara est indignée

 

Alors que  Alpha Condé est déclaré vainqueur à l’élection présidentielle, tenue le 18 octobre 2020, en guinée Conakry avec 59,49% de voix, (résultat provisoire),

Madame Makale Camara, ancienne ministre des affaires étrangères en Guinée, de décembre 2015, à août 2017, crie haut et fort son indignation.


Madame Makale Camara, Ancienne Ministre des affaires étrangères en Guinée, réclame la paix, la sécurité et les élections transparentes dans son pays,la Guinée


 Candidate à l’élection présidentielle, en octobre 2020, elle s’est vue infligée une bavure au moment du vote à son centre électorale, cette dernière dit qu’elle a été empêchée de voter, elle était rayée de la liste électorale, elle a été humiliée.

 

Le scrutin tant attendu en Guinée aura surpris par un fait anodin : Mme Makale, elle-même candidate à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, n'a pas voté, son nom n’apparaissait nulle part, il était effacé de la liste.

 

Il faut noter qu'elle est l'une des deux dames candidates parmi les 12 postulants au fauteuil présidentiel que conserve Alpha Condé à l'issue du scrutin.

Makale Camara n'a pu   voter dans le centre où elle devait accomplir son devoir. Il lui sera signifié que sa carte électorale est caduque l'excluant du vote.

 

Situation qu'elle va mal digérer et fustigera la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour cette injure. Mme Makale Camara prendra à témoin les confrères présents sur place et criera à une usurpation d'identité en tant que personnalité politique. 

 

Pour l'ex ministre des affaires étrangères en Guinée Conakry, il est inacceptable que sa candidature à la présidentielle soit totalement supprimée, et que son nom soit effacée de la liste électorale au moment de s’exprimer en tant que citoyenne Guinéenne et que ce ne soit que dans le bureau de vote, qu’elle subit une telle humiliation.

 Son absence des listes électorales est considérée comme une tricherie.

Et pourquoi ?

Un bras de fer est donc ouvert avec la CENI. Cette dernière ne compte pas en rester là. Une mise au point est nécessaire au sein de la CENI. Celle qui se bat pour la sécurité, la paix en Guinée, espère que cette erreur sera réparée au plus vite.


Thérèse Diatta Ngoboh

Idrissa Keita

 

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