dimanche 3 juillet 2011

Reims, son monument phare, la Cathédrale Notre Dame, son musée des beaux-arts, sans oublier son Champagne

Cathédrale Notre Dame de Reims, classé sur le site du patrimoine mondial de l'UNESCO
Madame Adeline Hazan, Maire de Reims, inaugure les vitraux d'Imi Knoebel
Vitraux, réalisation de Marc Chagall, il y a quarante ans. En l'an 2000, le ministère de la culture a fait une commande publique de vitraux qui venaient s'ajouter à ceux de Chagall et dont ceux d'Emi Knoebel, maître de l'abstrait et de la couleur.
Cathédrale notre Dame de Reims. Le 14 mai était dédié aux bâtisseurs : forgerons, tailleurs de pierre, charpentiers ou verriers. Une cathédrale, c'est aussi un chef d'œuvre de savoir-faire

Reims, son monument phare, la Cathédrale Notre - Dame, son musée des beaux- arts, sans oublier son Champagne


Alors que la ville de Reims venait de célébrer le 800ème anniversaire de la Cathédrale Notre Dame de Reims, en mai dernier, nous nous sommes rendu à Reims, un mois plus tard,  
nous avons été reçu par madame la maire Adeline Hazan, présidente de Reims Métropole et par Jacques  Cohen, adjoint à la maire, chargé du tourisme et des relations. Nous avons échangé quelques mots au salon Mars de l’hôtel de ville le temps de faire la présentation pour ensuite retrouver  l’équipe de la communication de la mairie qui nous a dirigé vers  leur guide qui répondait à nos questions pendant qu’on se dirigeait  à l’intérieur de la Cathédrale.
« La cathédrale notre Dame de Reims, est  l’une des réalisations majeures de l’art gothique en Europe », nous explique notre guide « le monument qui est un chef d’œuvre du XIIIe siècle, le symbole fort de l’histoire de France est unique par son style. La cathédrale est érigée entre 1211 et 1516 par une architecture riche et inédite. Jamais encore, des artistes n’étaient parvenus à donner autant de vie aux sculptures. Le célèbre Ange au Sourire, le saint - Joseph ou la servante deviennent des personnages à part entière, ils exposent l’édifice qui reflète 3 siècles d’influences et d’histoire médiévale. Notre-Dame de Reims est classée sur le site du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre dame dresse encore aujourd’hui sa silhouette monarchique grâce aux actions menées après la première guerre mondiale.

 Le statut sur la porte gauche de l’entrée de la Cathédrale, (l’Ange qui sourit) ressemble à la Joconde de Léonard de Vinci ?

Pas vraiment, nous répond le guide, c’est l’emblème de la ville de Reims…                                              Suite au Baptême de Clovis, à Reims, en 498, par Saint Rémi, de nombreux Rois de France ont été sacré à la Cathédrale Notre Dame de Reims à l’exception de Louis  VI, d’Henri IV et de Louis XVIII. La Cathédrale qui date de 1211.

La Cathédrale a-t-elle été détruite pendant la 1ère guerre mondiale ?

« 300 obus de 3 calibres de l’artillerie allemande sont tombés sur la Cathédrale, c’était en 1914,  ce qui a provoqué l’incendie. La destruction de la ville de Reims pendant la première guerre mondiale n’a pas épargné la cathédrale. C’est ainsi que la Cathédrale Notre Dame de Reims est devenu le symbole du martyr des villes de France pendant le conflit. La restauration de la cathédrale engagée par l’architecte Henri Deneux depuis 1915, se poursuit encore aujourd’hui ».
Nous entrons à l’intérieur de la cathédrale, contrairement  aux Cathédrales d’Europe, notre Dame de Reims, met en valeur  l’intérieur qui est décoré par des magnifiques vitraux illustrés par des écritures divines et les personnages, saints. Le vitrail médiéval a une double fonction, symbolique et didactique.
Nous avons continué notre visite au  Palais du Tau, il fait également parti du monument classé sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Etroitement lié à l’histoire de France, le palais du Tau, ancien palais de l’archevêque de Reims, reconstruit sous Louis XIV par Robert de Cotte pour Monseigneur Letellier, a conservé la chapelle platine du XIIIème siècle dont l’appellation correspond à sa forme en T (tau en grec) présente au public l’un des plus important trésor historique de France, le trésor de la Cathédrale, ainsi que les tentures murales, une tapisserie très ancienne de la cathédrale, elle représente la scène de la vie de la vierge. La sculpture médiévale y compris des statuts abîmés lors de la première guerre mondiale  déposés pour la restauration. Dans ce palais y ont résidé les Rois pour leur couronnement et c’est aussi de là que partait le cortège Royal et que se déroulait le fameux festin après le sacre dans la grande salle gothique, le Banquet du sacre. Nous avons parcouru presque toutes les salles du palais en Compagnie de l’administrateur, Aymeric Peniguet de Stoutz  qui nous a donné toutes ces explications. Parmi la plus  belle orfèvrerie,  qui constitue le trésor historique du Palais, on trouve le  fameux « calice » en or. Aymric nous explique qu’il servait à la communion des Rois de France lors du sacre. Le nouveau reliquaire créé par l’Orfèvre Cahier, à l’occasion du sacre de Charles X y est également exposé. On y trouve aussi les restes de la Sainte Ampoule, utilisés pour les sacres depuis le baptême de Clovis, les cadeaux des Rois de France à l’occasion de leur couronnement, le Talisman de Charlemagne...

A la veille de l’inauguration des vitraux d’Imi Knoebel, le 25 juin, l’équipe de communication de la mairie nous a emmené assister au spectacle, rêve de couleurs dédié aux 800 ans de la Cathédrale  de Reims, créé par Skertzo, metteur en scène des patrimoines. Une mise en scène exceptionnelle de la façade de la cathédrale, les images des danseurs, des acrobates se projettent autour de la Cathédrale multicolore, la cathédrale s’illumine, devient rose, bleue jaune, blanc. Le crayon de l’architecte en retrace le plan. Les couleurs des sacres, les ornements immenses sur la façade de la Cathédrale. C’est une mise en scène qui  dure 25 minutes, jouée et répétée deux fois, en soirée. En été le spectacle  commence à 23h, en septembre, il commence à 21h, ceci jusqu’au 23 octobre.

Le 25 juin 2011  une visite très rapide de la cave, Champagne Taittinger, suivi de l’inauguration des nouveaux vitraux de la Cahédrale de Reims,
 en présence de Monseigneur Thierry Jordan, Archevêque de Reims, Madame Adeline Hazan, Maire de Reims, monsieur Michel Guillot, Préfet de la Région Champagne-Ardenne.
La remarquable parure de verre installée aux XIIème et XIIIème siècles dans ce haut lieu de l’art gothique avait subi des destructions irrémédiables pendant la première guerre mondiale. En 1917, les bombardements redoublant, Jacques Simon, maître verrier de la ville,  à la demande du ministère des Beaux- Arts dépose une commande de six vitraux  pour les deux chapelles de la Cathédrales de Reims.
Extrait du discours de madame Adeline hazan, Maire de Reims : « Nous attendions tous cette inauguration avec plaisir. Voilà déjà plus d’un mois que nous fêtons le 800ème anniversaire de notre Cathédrale, ce joyau de notre territoire…Lorsqu’il y a été proposé voici trois ans à Imi Knoebel de concevoir les six vitraux destinés à deux chapelles du chœur de notre Cathédrale, c’était pour permettre à ce prestigieux patrimoine de continuer à briller…Je vois un magnifique symbole artistique, qui va rejoindre le chef d’œuvre de Marc Chagall de 1974…Tandis que le spectacle « rêve de couleurs » nous permet de parer l’extérieur de la Cathédrale de ses plus belles couleurs d’autrefois, les vitraux d’Imi Knoebel apportent pour leur part un nouveau regard en son sein…
Nous avons visité le  musée des beaux-arts de la ville de Reims
Fondée en 1794 à partir des saisies révolutionnaires, la collection du Musée fut placée à l’hôtel de ville. Durant le XIXème siècle, dons et legs de collectionneurs privés, dépôts de l’Etat et achats de la ville complétèrent progressivement ce fonds. La ville acquit  le palais abbatial du XVIIIème siècle, remanié au XIXe siècle. Le musée des Beaux-arts de Reims conserve une des plus prestigieuses collections des musées de France. Il illustre ainsi les plus grands mouvements artistiques du XVe au XXe siècle notamment, les peintures, les sculptures et aussi du mobilier et des objets d’art.

Thérèse Diatta Ngoboh

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire