lundi 17 décembre 2018

Kadji Defosso


 

Fu’a Toula Kadji Defosso, ses funérailles, du 14 au 15 décembre 2018
 
Bana ( Ouest du Cameroun)
 


Kadji Defosso, mort le 15 septembre dernier en Afrique du Sud. L’industriel Kadji Defosso, originaire de Bana (Ouest du Cameroun), laisse un empire, un patrimoine derrière lui, sa famille, enfants, petits enfants, sa sœur, qu’il a tant aimé, sa veuve, ses neveux, la liste est longue, sans oublier le village Bana, ils lui ont tous rendu hommage lors des funérailles à Bana du 14 au 15 décembre 2018.
Gilbert Kadji aux côtés de sa belle fille à droite et son fils à gauche

Papa Kadji a vraiment été aimé, comme il a su bien le rendre à tous, un amour immense qu’il a su partager avec les siens. Que dire de plus de ce patriarche qui s’en va avec son secret, mort à 95 ans… Tout le village de Bana le pleure encore aujourd’hui, tel qu’on a pu le constater lors des Funérailles. Tout le monde était convié à ces funérailles qui ont duré deux jours.


Parade, danse folkorique



La nuit du 14 décembre, toute sa famille, les enfants, Gilbert Kadji (rassembleur  comme son père), Maître Josette Kadji, Nicole Kadji, ses neveux et petits fils, Odette Sanga ( sa nièce), Lucienne Sanga et autres, assistaient à une messe d’action de grâce à la chapelle saint Joseph  tout en marbre édifié par papa Kadji Defosso. La messe en présence de nombreux invités était suivie d’une grande réception à la demeure de Kadji Defosso, les amis, et villageois y étaient conviés. Ensuite il y a eu une procession avec la famille du défunt autour de son caveau.
 
Odette Sanga
 
 
 
 
 

La vraie cérémonie, la clôture des Funérailles qui avait réuni plus de 800 personnes s’est déroulée selon la tradition Bana. Kadji Defosso a su inculquer à ses enfants les valeurs traditionnelles : le sens d’accueil, l’art de recevoir avec humilité en toute simplicité. Ainsi, en présence des autorités Camerounaises, de nombreux invités venus du monde entier, nous avons assisté à une grande parade, une marche saccadée au rythme de la percussion  et les chants folkloriques.

Les Funérailles à Bana : l’hommage qu’on rend au défunt, c’est en deux phases, on marche sur la cadence du rythme du tambour, la troupe familiale se lamente, certains pleurent, ensuite le rythme et les paroles de la chanson changent, ce n’est plus la tristesse, c’est le bonheur, la joie, la famille a enfin accepté le repos du défunt, elle célèbre alors la vie.
 
Thérèse Diatta Ngoboh

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