mardi 23 avril 2013

François Hénin, créateur du concept de la parfumerie Jovoy nous reçoit

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Maison Jovoy ouverte en exclusivité à la Presse étrangère                                                                                             François Hénin, l’un des meilleurs parfumeurs à Paris, créateur du concept de la parfumerie Jovoy, nous dévoile le secret de la création de   ses parfums.                 

 
François hénin parfumeur reçoit la presse

                                                                                                                                  A Cette matinée ensoleillée du 22 avril, nous étions, plus d’une quinzaine de journalistes accueillis de manière très conviviale par François Hénin et son équipe, notamment sa charmante assistante Viviane de Boutiny, dans sa grande  parfumerie,                           4 rue du Castiglione Paris 1er.
La parfumerie Jovoy conserve un charme exotique, par ses senteurs rares et des bougies qu’on ne voit que chez Jovoy.


François Hénin nous présente les parfums de la boutique Jovoy

Ngobithe : d’où procurez –vous vos matières premières ?

François Hénin :
Quand on est à la rue Castiglione Paris, il faut créer de bons produits. Lors de mon séjour au Vietnam, durant de longues années, et après mes 18 mois de coopération militaire, je me suis permis  d’explorer le patrimoine olfactif naturel du Vietnam, en installant une usine pilote de distillation d’huile essentielle à la frontière chinoise. L’objectif final étant de trouver des « captifs naturels » pour la parfumerie fine.
Qu’est ce qui fait de vous une parfumerie haute gamme et de luxe ?
Nous sommes humains, nous cultivons une identité forte. Nous avons l’engagement d’utiliser des matières nobles et exclusives. Notre maison s’adresse à un public d’amateurs, mais également d’un nombre croissant de déçus des parfums dits « d’égérie », sans doute dévoyé par une diffusion trop large. La haute parfumerie, ce sont généralement des extraits de parfums, flacons artistiques,  petites productions et diffusion ultra élitiste, les prix sont  proportionnels au caractère exclusif des créations… Notre grande fierté est de proposer des parfums rares, à des prix comparables aux parfums les plus diffusés. Notre parfumerie à la maison Jovoy, considéré comme l’Ambassade des parfums rares à Paris  est dite « de niche ». Outre l’offre qui se veut originale et engagée, nous proposons nos parfums à l’opposé de ce qui se pratique traditionnellement. Dans une parfumerie classique, un parfum sera vaporisé sur une touche ou mouillette. Ce que vous sentez immédiatement c’est l’alcool (qui vous «  brûle » le nez), et les notes de têtes (qui sont les moins fidèles dans le temps sur votre peau). Nous préférons utiliser les capots imprégnés de parfum de nos flacons bruns qui viennent des anciens orgues à parfum. Ceux- ci délivrent les notes de cœur et de fond, sans saturer le nez de l’alcool. Cela vous permet de vous faire une idée de la « promesse » de chaque jus, sans les désagréments de l’alcool.
Les descriptifs olfactifs sont disponibles à tout moment dans les tablettes ou sur les flacons bruns – testeurs, ce qui laisse tout loisir aux visiteurs de faire leur propre parcours olfactif.
Notre équipe est à votre disposition pour vous aider à trouver la perle rare parmi les soixantaines de marques qui ont choisi de nous confier leurs créations. Nous nous efforçons de vous surprendre avec des arrivées régulières de nouveaux concepts et de jeunes créateurs.
Du lundi au samedi, de 11h à 19h, 4 rue de Castiglione, 75001 Paris et sur www.jovoy.com

Avant de quitter la maison Jovoy, rue de Castiglione, François Hénin nous a fait sentir quelques notes de parfums :

 
Gardez-moi, un parfum lancé en 1926, par la maison Jovoy, présenté dans un somptueux flacon de baccarat à l'image d'un chat en cristal noir



« Gardez-moi », une supplique passionnelle. En 1926, la maison Jovoy lançait « gardez-moi », un parfum présenté dans un somptueux flacon de baccarat à l’image d’un chat en cristal noir.
« La guerre est finie, un boum économique nourrit paris de toutes les extravagances. A l’heure où la vie artistique est prise d’une fièvre folle, et où les cabarets ne désemplissent pas, la maison Jovoy s’implante doucement rue de la paix.
Il fallait pour « Gardez-moi »,  une patine, ce petit, je ne sais quoi, que seul un grand maître peut donner à un soliflore déjà largement travaillé par de nombreuses maisons, ce sera Bertrand Duchaufour », nous explique François Hénin.
Nous avons essayé « Psychédélique », la flagrance est particulière, l’odeur du parfum s’imprègne sur la peau et reste s surtout plus longtemps sur la peau mate.

Parfum « Psychédélique, Jovoy, selon François Hénin, Psychédélique, comme patchouli Bohème, LM parfums, classic Patchouli de Von Eusserdorff, Fusion Sacrée, Madja Bekkali, patchouli, M.Micallef… fait partie du parfum érotique. Un des plus grands fantasmes des parfumeurs restera de créer un parfum qui déclenche chez l’autre un désir irrésistible, une folie amoureuse, plus recherché que la pierre philosophale : le filtre d’amour.
Certaines huiles essentielles utilisées en parfumerie ont une image de potion aphrodisiaque, de sensualité, voir même d’icône olfactive érotique. C’est le cas du patchouli. Petite analyse d’un heureux hasard qui transforme un parfum de scandale en mythe : le patchouli fait partie de ces matières premières très utilisées en parfumerie, qui ont vu leur image changer selon les modes et les temps. Si les origines sont considérées de nos jours comme peu flatteuses, il subsiste encore aujourd’hui une image exotique, sensuelle, envoûtante…


Thérèse Diatta Ngoboh

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