Sénatrice Mobina Jaffer avec les enfants africains |
mardi 22 décembre 2015
Voeux de la Sénatrice Mobina Jaffer représentantante de la Colombie Britannique au Canada
Pour cette année qui se termine, la Sénatrice Mobina Jaffer nommée en 2001 au Canada pour représenter la Colombie britannique, a adressé ses vœux à tous. Vœux publiés par ngobithe
lundi 30 novembre 2015
Le rapport mondial UNESCO-Juventus contre le racisme dans le Football, sorti le 27 novembre 2015
Le premier rapport mondial de l'UNESCO-Juventus de Turin contre
la discrimination raciale au Football intitulé « Color ? What
Colour » vient de sortir
Rapport sortie le 27 novembre 2015 |
Paris,
27 novembre Madame Irina Bokova, Directrice Générale de L’UNESCO et Monsieur Andrea Agnelli, Président du club de Football, la
Juventus de Turin ont présenté le premier
rapport contre la discrimination raciale
qui relate les mesures prises au niveau international contre la
xénophobie envers les joueurs de football. Le rapport
est édité par l’UNESCO en Français, anglais, et Italien.
Le
Rapport en Français « Couleur ? Quelle couleur ? »,
Il s’agit des actions menées et des mesures prises pour
lutter contre le racisme et la
discrimination dans le milieu sportif. Il examine évalue les comportements donne des exemples de bonnes
pratiques.
Dans son avant-propos au Rapport, Irina Bokova affirme que
le sport offre une plate-forme unique
pour promouvoir les valeurs du
dialogue et de la compréhension interculturels et l'égalité
des genres, tout en renforçant l'inclusion
sociale. La Directrice générale ajoute toutefois que le
sport peut aussi être
instrumentalisé pour diviser et favoriser
la discrimination.
Coordonné
par l'UNESCO et réalisé avec le soutien
de la Juventus, le Rapport est le résultat de recherches et d'enquêtes
impliquant une équipe d’experts
internationaux, des chercheurs, ainsi que des entraineurs et représentants de
football.
Andréa Agnelli, Président de Juventus |
Participants : Eric Falt,
Nada- Al Nashif, Assistant de la Directrice Générale pour les sciences humaines
et sociales, Irina Bokova, Andréa Agnelli, Président de Juventus, Albrecht
Sonntag, auteur, ESSCA School of Management et David Rank.
Mme Irina Bokova lors
de la Conférence de Presse le 27 novembre dernier: « le Football est
un jeu extraordinaire, mais peut aussi parfois diviser. La solidarité au sein
de l’équipe, le Fair-play et le respect mutuel entre les membres et envers les adversaires font partie intégrante des
valeurs et des pratiques du Football. Le
Football est plus que le sport, c’est aussi une passion. Le Football fait
rêver. Le Football, peut partager les valeurs de l’UNESCO dans le domaine de la
science humaine, la tolérance, l’éducation, la culture …En juin 2014, nous
avons lancé notre partenariat avec le Juventus de Turin afin d’intégrer les
enfants soldats dans le sport.
Ensemble nous avons réinséré
les enfants soldats. Juventus a misé sur
sa notoriété pour protéger les enfants soldat du mali. La juventus a
financé le rapport pour alerter le monde
et les gouvernements à mieux gérer la discrimination dans le Football, La
Directrice générale de l’UNESCO a poursuivi :
« Je remercie
Monsieur Andréa Agnellli, d’avoir contribué pour la diversité et faire avancer
les valeurs de l’UNESCO pour la tolérance.
Andréa Agnelli,
Président de la Juventus de Turin :
« C’est un honneur
pour nous d’être là aujourd’hui, pour
une stratégie contre le racisme. Mon équipe mène une campagne nationale, contre
la xénophobie. Nous sommes en partenariat avec L’ UNESCO, pour renforcer notre action pour une meilleure
intégration sociale au sein de l’équipe
du Football. Avec l’UNESCO, nous avons créé la
coupe UNESCO dédiée aux enfants
soldats du Mali. La coopération avec l’ UNESCO, c’est de lutter contre le
comportement xénophobe, s’appuyer sur des bases solides comme ,l’ éducation, la
science, la culture, tout ce qui englobe
l’esprit de l’UNESCO. Le rapport que nous venons de publier sera transmis à
tout le monde ».
Albrecht Sonntag,
Professeur Ecole de Management ESSCA
Au cours des quinze dernières années, il a publié de nombreux articles scientifiques et chapitres de livres sur le football, ainsi que d'une série de pièces de vulgarisation pour la presse.
Il participé dans
publication du rapport, en quelques mots il donne son point de vue :
Albrecht Sonntag :
« Quel est le lien
entre football et citoyenneté ? Certes, le football est « seulement un jeu...
Football offre un espace pour exprimer ces émotions, effets personnels et
récits. Et c'est spectaculairement omniprésent sur toute la planète, avec 62
millions de joueurs, des clubs de 224 000, 53 équipes nationales officiellement
reconnues et littéralement des centaines de millions de partisans, les
spectateurs et les disciples, à qui ce jeu signifie beaucoup. Le Football touche
les gens. C'est un champ d'expression de la culture au quotidien, et contrairement à ces autres
formes, il a une véritable dimension européenne et véritablement paneuropéenne
de rayonnement au-delà des frontières linguistiques, politiques et sociales. Le
football est un producteur remarquablement puissant et fiable de fortes
émotions collectives. Grâce à sa conception très simple avec deux équipes
emblématiques affrontent, il produit invariablement « communautés imaginées »
de « Nous » et « Eux ». Inévitablement, il s'inspire
et mise à jour automatique, stéréotypes existants et hétéro-stéréotypes,
façonne des modèles de perception et de crée des liens affectifs positifs ou
négatifs entre personnes dans le monde. Le Football comme facteur
émotionnel, les perceptions sont redéfinies non seulement dans l'arène
politique, mais aussi à travers les images et représentations qui sont
produites et largement diffusés. Des pratiques sociales ou institutionnelles donnent l’opportunité
d'explorer de façon innovante la question fondamentale de la perception et
l'acceptation de « The Others » « les autres ». Déjà au sein de
l'Europe on peut approfondir une analyse
dans un cadre européen et culturel par la communication à savoir, le
football européen et son rôle dans la vie au quotidien d'un très grand nombre
de citoyens européens ».
Nada Al- Nashif,
Assistante de la Directrice Générale, sciences sociales et humaines :
« L’UNESCO avec 195 membres
a adopté une charte, comment agir contre
le racisme. C’est pourquoi nous avons lancé ce rapport contre le racisme.
Il s’agit de renforcer la lutte contre le racisme et la discrimination. De la
conférence mondiale de 2001 à la Conférence d’examen de Durban (Afrique du Sud)
en 2009 : la Charte des Nations Unies déclare que chacun a droit au respect
Aux libertés fondamentales sans distinctions de
race, de sexe, de langue ou de
Religion.
Question dans la salle
lors de la conférence de presse
Va-t-on
transmettre ce premier rapport à tous les clubs européens du Football ?
Monsieur Eric Falt, Sous
- Directeur général pour les relations extérieures :
« Nous
sommes en train de travailler sur ce sujet ».
Thérèse
Diatta Ngoboh
jeudi 26 novembre 2015
Peuples autochtones face aux changements Climatiques
Les peuples
autochtones en première ligne face au changement climatique
Peuple autochtone menacé par le changement climatique |
Très dépendants des cycles naturels et des évolutions
de leur environnement, les peuples autochtones sont les premiers concernés par les effets du changement climatique. C’est
pour mesurer l’étendue de l’impact du changement climatique sur ces populations
et voir comment renforcer leur résilience qu’a lieu à l’UNESCO, du 26 au 27
novembre, une conférence intitulée « Temps d’incertitude et résilience :
conférence sur les peuples autochtones face aux changements climatiques ».
A la veille de la Conférence des
Nations Unies sur le changement climatique (COP21), cette conférence est
organisée par l’UNESCO avec le concours du Muséum national d’histoire naturelle
de France et l’organisation autochtone
Tebtebba.
Qu’ils soient Samis du nord de la Suède et de la Norvège, Berbères du
haut-Atlas marocain, issues des villages autochtones d’Alaska ou membres des
communautés de Vanuatu dans l’Océanie, les peuples autochtones, qui contribuent
peu au changement climatique, en subissent les effets de manière
disproportionnée. L’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaciers
ou les sécheresses prolongées constituent des défis qui mettent en jeu leur
survie mais face auxquels ils sont en train de mettre en œuvre des stratégies
d’adaptation.
La conférence a démarré par l’allocution de la Sous - Directrice générale
de l’UNESCO pour la science, Flavia Schlegel, suivi de l’un des assistant la
ministre française de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie,
Ségolène Royal ; le Grand Cacique du Brésil amazonien, Kayapo Raoni ou
encore le Vice-ministre de Planification de la Bolivie, Diego
Pacheco.
-Comme invités, nous avons écouté, Nicolas Hulot, Envoyé spécial pour
la Protection de la planète, France
- Hindou Oumarou
(Mbororo), IIPFCC et AFPAT, Tchad
- Diego Pacheco, Vice-ministre de la planification et de
coordination, Ministère de la planification et du Développement, Bolivie.
Flavia Schlegel,
Sous- Directrice générale de l’UNESCO pour la science
« Cop 21 va changer les esprits »
annonce t- elle.
Les autochtones, sont
les communautés les plus vulnérables.
Les peuples autochtones,
peuvent rappeler que.
Ce ne sont pas des
victimes passifs … Je fais appel à la solidarité sociale… Ce peuple dont la culture est enracinée est le défi
majeur de notre temps. Il nous conduira
vers un avenir durable si nous prenons en considération leurs Connaissances
dans les sciences. Tenir compte de
leur savoir.
Le peuple autochtone
doit participer davantage à la prise de décision face au changement climatique.
La
reconnaissance de leur expérience n’est qu’un pas en avant. Intégrer leur connaissance dans la prise de décision.
reconnaissance de leur expérience n’est qu’un pas en avant. Intégrer leur connaissance dans la prise de décision.
Bruno David, Directeur, Musée
national d’histoire naturelle de France
C’est de notre responsabilité,
ces messages doivent être transmis jusqu’à
la COP 21
Conseiller et assistant de Ségolène
Royal :
« Il y a 100.000
ans est né le 1er homme en Afrique. Nous avons nous aussi été des
peuples autochtones.
24000 hectares de forêts parties de l’Afrique, Amazonie,les écosystèmes,
détruits, on surexploite, on pollue. On a beaucoup à apprendre du peuple
autochtone. Accueillons le peuple rural, aidons le et travaillons
ensemble ».
Cacique Raoni Metuktire (Kayapo)
Mato Grosso, Brésil : « Je suis ici pour vous demander de l’aide. Mon
peuple a besoin d’aide. Au congrès du Brésil constitution n° 215, OIT
convention, signée et ratifiée par le Brésil. Facteur de lutte contre
changement climatique,il faut arrêter la production de soja, la destruction de forêt tropicale, avec la fabrication d’huile de
palme. Notre objectif, c’est lutter pour la protection des terres autochtones,
application de la convention de l’ONU, pour la production du bois légal.
« Appel au reboisement
Replanter pour récupérer ce que l’homme a
détruit. Nous sommes les gardiens de la mère nature ».
Victoria Tauli-Corpuz, rapporteur spécial des Nations Unies
Les communautés rurales, sont vulnérables,
ont des problèmes sociaux. Sont en marge. Les écosystèmes sont fragiles. Je me suis rendu auprès des communautés
autochtones. Certains sont affectés par
des inondations. Ils sont attachés à leurs ressources. Le peuple autochtone
demeure victime de la civilisation, de l’industrialisation et du racisme. Il faut respecter la Convention des NU pour
l’élimination de la discrimination raciale ; aider à la Prévention des
Catastrophes. Le peuple autochtone dispose des connaissances traditionnelles.
Il y a des lois. Leur droit à la sécurité alimentaire doit être reconnu. Il a
droit à l’eau douce. Leur histoire doit être reconnue ».
Nicolas Hulot : «
Le peuple autochtone, est le peuple premier, l’histoire leur a bafoué plusieurs
fois, c’est un du, c’est une condition à notre propre survie. La crise se fait
sur leur dos. La conférence de paris ne sera qu’un mensonge, si on ne fait
rien, pour lutter contre cette désertification. C’est une obligation pour notre
sort. Nous ne sont pas plus universel qu’eux ».
Hindou Oumarou
Notre combat, c’est le droit
à la terre. Nous sommes victimes du changement climatique.
Réduire les émissions
de gaz carbonique toxique pour la santé. Nous avons besoin d'oxygène, respirer de l'air frai quand nous marchons. Les Etats doivent s’engager
davantage. Ne pas s’accaparer des terres.
Permettre notre adaptation. Permettre l’alimentation saine et avoir de l’eau potable.
Thérèse Diatta Ngoboh
lundi 23 novembre 2015
Sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel , réunion du comité intergouvernemental du 30 novembre au 4 décembre 2015
Nouvelles inscriptions sur les
Listes du patrimoine culturel immatériel
Le Comité Intergouvernemental va siéger à Windhoek
(Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015
À la veille de la dixième réunion du Comité intergouvernemental pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra à Windhoek
(Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015, Cécile Duvelle, Secrétaire de la
Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a
répondu aux questions de la presse sur cette réunion.
Cette année,
le comité examinera :
8 candidatures
d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une
sauvegarde urgente (présentées par le Botswana ; la Colombie ;
l’Egypte ; l’Iran ; la Mongolie ; le Portugal ;
l’ex-République yougoslave de Macédoine ; Ouganda).
35 candidatures
d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel
(Afghanistan ; Algérie ; Andorre-Espagne-France ;
Argentine ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ;
Bangladesh ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Bulgarie–ex
République yougoslave de Macédoine-République de Moldova-Roumanie ;
Cambodge–Philippines ; République de Corée–Viet Nam ;
Colombie–Equateur ; République populaire démocratique de Corée ;
République dominicaine ; Éthiopie ; Grèce ; Indonésie ;
Italie ; Kazakhstan-Kirghizistan ; Kirghizistan ; Namibie ;
Nigéria ; Pérou ; Roumanie ; Arabie Saoudite ;
Slovaquie ; Slovénie ; Tadjikistan ; Turkménistan ; Émirats
arabes unis-Oman ; Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ;
Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ; Ouzbékistan ;
Venezuela).
Cécile Duvelle secrétaire de la Convention du patrimoine culturel immatériel :
« Il ne suffit pas tout simplement de s’inscrire
sur la liste du patrimoine culturel immatériel, les Etats doivent comprendre la
vraie valeur du patrimoine culturel immatériel ».
ngobithe : pourquoi, il est plus important de
sauvegarder le patrimoine culturel de certains pays ?
Le patrimoine culturel immatériel s’adapte en
permanence au présent et constitue un capital culturel qui est aussi un
puissant levier de développement. La créativité, l’innovation, mais aussi la
sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’utilisation durable des
ressources naturelles, la prévention des catastrophes naturelles, puisent tous
aux sources du patrimoine culturel immatériel.
Le patrimoine culturel immatériel est également vital
en vue de maintenir la diversité culturelle face à la mondialisation et
d’assurer le développement durable. Connaitre et apprécier le patrimoine
immatériel contribue au dialogue interculturel en soi que réside l’importance
du patrimoine culturel immatériel, mais dans l’importance et le sens que lui
confèrent les communautés. Sa valeur est à la fois immatérielle et matérielle,
liée aux effets sociaux et économiques du savoir et des compétences qu’l
transmet.
Pourquoi cela concerne l’UNESCO ?
En tant qu’unique agence des Nations Unies ayant un
mandat spécifique dans le domaine de la culture, l’UNESCO travaille à la
sauvegarde du patrimoine culturel et à sa promotion. L’UNESCO travaille
également pour le partage du savoir et soutient les Etats membres en renforçant
leurs ressources humaines et institutionnelles.
Le comité intergouvernemental pour la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel va siéger à Windhoek selon la convention de 2003 ?
Cécile Duvelle :
La Convention du patrimoine culturel immatériel a été
ratifiée par 163 Etats parties.
Pourquoi sauvegarder le Patrimoine culturel immatériel ?
Parce qu’il faut préserver le savoir culturel transmis de
génération en génération et éviter la disparition de certaines pratiques
traditionnelles et culturelles pour le bien être des populations.
Qui décide ?
C’est le Comité intergouvernemental, composé de 24
membres élus, qui décide des inscriptions et non le secrétariat de l’UNESCO. Il
se réunit chaque année en novembre ou en décembre.
Pour toutes candidatures sur la liste de sauvegarde urgente,
la liste représentative, le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et
les demandes d’assistance supérieure à 25.000 dollars des Etats-Unis, le Comité
reçoit des recommandations de l’Organe d’évaluation composé de six ONG et de
six experts qualifiés dans les divers domaines du patrimoine culturel
immatériel. Ce sont des représentants d’Etats parties non membres du Comité.
1°) A quoi sert la
Convention ?
La mise en œuvre de la Convention offre des avantages
pour les Etats partes, les communautés concernées (et leur patrimoine culturel
immatériel), les organisations pertinentes ainsi qu’aux sociétés toutes
entières.
- Il y a une mise en valeur du patrimoine culturel
immatériel, sa transmission
- Le bien être de la communauté.
Le plus grand respect et la meilleure compréhension
entre communautés.
La mise en valeur de la diversité culturelle, tant sur
le plan national qu’international, et le progrès dans le sens d’un
développement durable des communautés concernés et de leur cadre social et
naturel.
Deuxième volets
Les Etats parties et autres acteurs peuvent aussi
bénéficier de la coopération et de l’assistance (financière) internationales
des manières suivantes :
-
Faire partie
d’un réseau mondial actif dans le domaine du patrimoine pour partager l’expertise
et les informations sur le patrimoine culturel immatériel au niveau
international.
-
Promouvoir
et partager les meilleures pratiques de sauvegarde.
-
Avoir accès
à l’assistance internationale provenant du Fonds de la Convention.
-
Etablir ou
consolider les bonnes relations de travail sur les questions de patrimoine avec
les niveaux régional et international.
Participer aux organes de la Convention
Pour plus d’information sur la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel :
Thérèse
Diatta Ngoboh
-
mercredi 18 novembre 2015
Crystal Nix-Hines , au Forum des dirigeants à l’UNESCO
S.E Crystal
Nix-Hines Ambassadeur
des Etats-Unis, Délégué permanent auprès de l’UNESCO, a transmis le message du
Président Obama lors du Forum des dirigeants pendant la 38e session de la Conférence Générale de l’UNESCO,
Paris, le 17 novembre 2015
Crystal Nix-Hines Ambassadeur des Etats-Unis, Délégué permanent auprès de l'UNESCO
Ambassadeur Crystal Nix-Hines : "Comme vous le savez, le président Obama plus tôt cette
année à Washington, a organisé un sommet sur la lutte contre la violence extrémiste.
Il a accueilli tout récemment un Forum des dirigeants à New York en marge de
l'Assemblée générale de l'ONU. En septembre dernier la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina Bokova, a
félicité le travail accompli pour la promotion de la citoyenneté mondiale, en utilisant l'éducation comme un outil pour
prévenir l'extrémisme violent".
Message du Président des Etats-Unis OBAMA :
" Le 17 novembre 2015 le Secrétaire John Kerry nous
parlait des récentes attaques, disant que, « notre défi consiste à arrêter la
menace immédiatement et la détruire...
Nous avons beaucoup à faire » il a poursuivi.
Secrétaire adjoint Blinken
vient d'annoncer un nouveau partenariat public-privé avec l'UNESCO et d'autres
partenaires pour élaborer du matériel de formation afin de
dissuader les jeunes soumis l'extrémisme violent - une nécessité
absolue suite aux horribles attentats ici et ailleurs.
Une fois de plus, nous avons vu des attaques
scandaleuses des terroristes contre des civils innocents. Il s'agit d'une atteinte non
seulement à Paris, c'est une attaque non seulement sur le peuple de France,
mais c'est une attaque sur l'ensemble de l'humanité et les valeurs universelles
que nous partageons.
Il s'agit d'une situation déchirante. Et évidemment,
ceux d'entre nous aux États-Unis savent ce que c’est. On est passé par ce
genre d'épisodes nous-mêmes.
Paris elle-même représente les valeurs intemporelles
du progrès humain. Ceux qui pensent qu'ils peuvent terroriser le peuple de
France ou les valeurs qu'ils représentent se trompent. Les Américains tirent la
force de l'engagement du peuple Français à la vie, la liberté, la poursuite du
bonheur. Ce temps de tragédie nous le rappelle que les liens de fraternité et
d'égalité et de liberté ne sont pas seulement les valeurs que le peuple
Français aspire profondément, mais ce sont des valeurs que nous partageons. Et
ces valeurs vont durer bien au-delà de tout acte de terrorisme ou de la vision
haineuse de ceux qui ont perpétré les crimes vendredi soir.
En conclusion, je constate que, comme beaucoup d'entre
vous, nous avons souffert lors de l'attaque, y compris la perte d'un jeune
étudiant, Nohemi Gonzalez. Comme
beaucoup d'autres jeunes, elle vint à Paris pour élargir ses horizons et
d'enrichir sa formation.
Malheureusement, comme l'a dit le secrétaire John Kerry , nous n'avons pas le
pouvoir de ramener ces jeunes gens.
Comme il nous a dit, "nous devons faire au contraire ce qui est en
notre pouvoir. Et qui commence par un
sentiment d'une forte solidarité entre les bons et honnêtes gens partout, avec la
promesse que nous ne seront jamais être intimidés par les terroristes, et nous
allons nous battre pour faire en sorte que le monde que nos enfants héritent
soit plus riche en amour et plus courte sur la haine. C'est le travail de consolidation de la paix
de l'UNESCO, le gouvernement américain l’affirme aujourd'hui".
S.E Crystal Nix-Hines a été nommée
par le président Obama au poste de Représentant Permanent auprès des États-Unis
de la Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) au rang
d'ambassadeur le 9 juillet 2013 et a été confirmée par le Sénat américain le 12
juin 2014. Elle a été assermentée par la juge Sandra Day o ' Connor le 16
juillet 2014.
Diplômé de l'Université de Princeton et Harvard Law
School, Ambassadeur Nix-Hines a été clerc à la Cour suprême juge Thurgood
Marshall et de la Justice O'Connor. Elle a par la suite pratiqué le droit à o '
Melveny & Myers, LLP, Fairbank & Vincent et Quinn Emanuel Urquhart
& Sullivan, où elle s'est concentrée sur les litiges complexes et d'appel.
Entre 1993 et 1997, l'Ambassadeur Nix-Hines servi dans
trois positions avec le département d'État : conseiller au Secrétaire adjoint
pour la démocratie, droits de l'homme et le travail de la U.S. Department of
State ; membre du personnel de planification de la politique du ministère ; et
le conseiller juridique adjoint spécial. Dans ces rôles, elle a travaillé avec
les Nations Unies et autres organisations internationales pour résoudre les
problèmes de conflit ethnique dans les Balkans et l'Afrique centrale. Son
travail a inclus des initiatives pour soutenir les tribunaux pénaux
internationaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda. Elle a aussi coprésidé un
groupe de travail du département d'état de la maison blanche à mettre en œuvre
les composantes droits de l'homme de la paix de Dayton. Elle a reçu un Superior
Honor award pour son travail.
Parallèlement à son travail diplomatique et juridique,
Mme Nix-Hines a écrit et produit pour plusieurs émissions de télévision du
réseau américain, y compris "The Practice", "Alias" et «
Commandant en chef. » Avant d'entreprendre sa carrière en droit, elle était
reporter pour le New York Times, où elle a remporté un éditeur et un prix de
New York Press Club. Elle a publié des articles dans le Wall Street Journal, le
Philadelphia Inquirer, le Wilmington News Journal et le Magazine Essence.
L'Ambassadeur Nix-Hines a servi d'un fiduciaire de
l'Université de Princeton pendant neuf ans. Elle a également occupé des
fonctions de direction dans plusieurs groupes professionnels, y compris de
l'American Bar Association, Comité du contentieux International, centrale et
Eastern European Law Initiative, ainsi que l'International Human Rights Law
Group.
L'Ambassadeur Nix-Hines est mariée à David Hines et a
deux enfants.
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