jeudi 12 mai 2011

DEAUVILLE, ville Normande, loin de la pollution


DEAUVILLE, ville normande, loin de la pollution
Deauville, basse Normandie, Calvados, au calme, dans la nature verte dans l’ambiance, rustique, ce n’est que la douceur ou la joie de vivre.
C’est le 1100ème anniversaire de Normandie  (911-2011) qui se fête actuellement à Deauville  par une exposition en plein air. Chaque ville  est matérialisée par un grand cube  de 3mètres de côté. Douze villes normandes s’associent à cette manifestation.

Notre visite a commencé au marché de Deauville, nous y avons croisé quelques marchands sénégalais qui vendaient quelques objets d’art, des percussions, quelques masques modernes en bois et des vêtements en coton imprimé, style africain. Après une pose déjeuner au CAFE  DE PARIS, nous nous sommes arrêté à la mairie de Deauville,  une bâtisse, style normand avec un toit en tuile, en un clin d’œil nous avons parcouru la salle du conseil  de Philippe Augier, l’actuel maire de Deauville, Pour ensuite atterrir à la place du Casino, avec toutes les boutiques de grandes marques, non loin de là, la place Yves St Laurent, les impressionnistes, les photographes des années 50, sont passés par là, la maison  d’Yves Saint Laurent de Bénerville se trouve juste à proximité. C’est là que Coco Channel a ouvert sa première boutique et a développé sa ligne de vêtements. Notre visite a continué devant le célèbre Casino de Deauville, une réplique du Trianon de Versailles, à côté, il y a un petit théâtre. L’écrivain Guillaume Apollinaire y a  séjourné en 1914. C’est dans ce Casino que Françoise Sagan avait misé sur le chiffre 8 et avait acheté la maison de sa vie, entre Deauville et Honfleur. Nous sommes passé devant le centre de Thalassothérapie-Algotherme , on traverse un pont en bois, (le bois Azobe, il vient d’Afrique , résiste à l’eau et est changé tous les 20-25 ans) parallèle à la mer qui date de 1923. Le même chemin nous a mené jusqu’au CID (centre internationale de Deauville, qui, à partir du 26 mai accueillera le G8 jusqu’au 27 mai. Le CID a été créé en 1992, ce qui a permis à la ville de Deauville de se placer sur le marché du tourisme d’Affaires et des congrès. Selon la Directrice de la communication, Christine Dejou , on y accueille chaque année, près de 180 manifestations privées ou publiques, comme des Festival du Cinéma, le Women Forum, ou le O.F.F. (Omnivore Food Festival) et 200.000 visiteurs. Le centre est grand, avec 18 000 m2  de bâtiments sur 3 niveaux en front de mer, au bord des planches, il comprend 2 auditoriums, 22 salles de commissions, plus de 7.000 m2 de hall modulable, un palais de congrès. Afin d’aller encore plus loin dans la volonté de faire de Deauville, un centre d’accueil d’évènements multidisciplinaires et internationaux, le maire de Deauville, Philippe Augier qui est également le président du CID a lancé depuis quelques années maintenant, des projets ambitieux en réalisant des structures inédites et exemplaires.
Notre parcours s’est arrêté un moment à la villa le cercle en compagnie du Directeur du CID et Philippe Augier, le maire de Deauville, pour un dîner, ce dernier nous a ensuite escorté au Casino de Deauville, l’entrée dans cet établissement demande des règles strictes à respecter : on présente sa carte d’identité  soumise à une vérification par ordinateur, à savoir si on est fiché ou non à la banque de France d’où interdiction d’accès si on est au rouge. Le casino Barrière de Deauville, avec 358 machines à sous, un salon de jeux de table : roulettes anglaises et Françaises, Black jack, Boule 2000, Stud Poker, Craps et Poker, le casino Barrière de Deauville est également organisateur de grands évènements internationaux, tel que l’étape française de l’Européen poker Tour, la compétition de poker, la mieux dotée et la plus populaire en Europe.
Le deuxième jour pour la presse à Deauville, était encore plus passionnant.
Nous avons visité trois hôtels de luxe, Lucien Barrière et casinos, Lucien barrière Hôtels et casinos, avec ses 1000 collaborateurs, fait partie intégrante du patrimoine de Deauville, acteur de son histoire, fidèle partenaire culturel et sportif depuis la création de la ville, travaille aux côtés de tous les acteurs touristiques du territoire pour le développement de Deauville sur le plan national et international. Ses trois hôtels  de luxes : le Normandy Barrière*****, il date de 1912, né de l’imagination de l’architecte parisien, Théo Petit, le Normandy Barrière***** possède le charme inimitable des belles demeures anglo-normandes. Pénétrer dans cet établissement décoré par Jacques Garcia, c’est sentir battre le cœur de la Normandie toute entière, loin de la poussière et de la fumée. Le Normandy Barrière se veut hôte de prestige et des évènements internationaux, tels, le Festival du Cinéma  Américain, le Festival du film Asiatique…Sa galerie de portrait immortalise l’histoire légendaire des personnalités qui y ont séjourné. Le Royal Barrière***** et son restaurent étoilé, l’hôtel du Golfe Barrière*****, les trois hôtels dans son ensemble, offrent 720 chambres, quatre restaurants/bar, deux suites présidentielles, l’une au Normandy Barrière, l’autre au Royal Barrière, l’une de ses salles de bain est équipé de jacuzzi (bain à remous). Selon le Directeur de Royal Barrière, Cet hôtel fut construit en un temps record, tout juste 8 mois et fut inauguré le 8 juillet 1913.
La visite s’est poursuivie à l’hippodrome de Deauville, la Touques. Nous avions été  reçus par Yves Deshayes, Directeur de France-Galop. « Ce qui fait aujourd’hui la renommée internationale de Deauville, ce sont les courses hippiques, concours de sport équestres, les courses de plat, de trot et d’obstacle se déroulent sur deux hippodromes dont celui de Deauville, la Touques, le centre d’entraînement, l’un des plus important de France, ouvert en 1983, accueillent 300 chevaux à l’année et 600 en été. Il comporte deux pistes en sable de 2000 mètres, dont l’une est équipée de haie mobile. Une piste en gazon de 2000 mètres, d’une surface de 10 hectares vient compléter le site », explique t-il.
Le groupe Lucien Barrière est historiquement associé au monde hippique. A Deauville, le Tournoi International de Polo et le jumping sont des évènements récurrents, incontournables pour leur prestige, leur rayonnement international, leurs enjeux touristiques et économiques.
Après l’hippodrome de Deauville, nous sommes arrivé à la villa Strassburger-Calvados. Une très imposante demeure à l’architecture normande qui fut au départ la ferme de Coteau appartenant  à la famille Gustave Flaubert depuis 1837 et racheté par le Baron de Rothschild, grand amateur de courses, il choisit de s’implanter à côté de l’hippodrome. La villa est érigée en 1907 et repris plus tard par le richissime Américain, Ralph Beaver Strassburger  l’époux de la fille du célèbre industriel SINGER, En 1980, son fils en fit don à la commune. La villa Strassburger est un mélange d’architecture, des pays d’Auge et de celle des manoirs Normands. La villa est inscrite sur la liste du patrimoine des monuments historiques. Le jardin s’étend dans plusieurs hectares. La villa Strassburger, c’est le joyau architectural, symbole du Deauville - Calvados, basse Normandie de la belle époque.
Avant de rentrer à Paris, nous avons été reçu par Antoine Sinniger, Directeur Général du pôle international du cheval à Deauville. Il était en quelque sorte notre guide pour la visite de ce centre équestre. Antoine Sinniger, après les courses à Deauville, se consacre aux sports équestres en ouvrant le pôle international du cheval. Son ambition, que le centre équestre qu’il dirige devienne le centre du monde : « nous avons les capacités d’accueillir les fédérations étrangères des pays éloignés, comme les Etats-Unis, la Chine et notre emplacement en Europe peut être une base arrière pour les équipes de jeux olympiques de Londres en 2012 et des jeux équestres Mondiaux en Normandie en 2014 » dit il.

Par Thérèse Diatta Ngoboh

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