Dialogue entre les jeunes et les dirigeants à l’UNESCO pendant la Conférence Générale
Dialogue entre les jeunes et les chefs d'Etats |
Du 12 au 28 novembre 2019, la Conférence générale de l'UNESCO accueillera des délégations de 193 pays pour décider de l'avenir de certaines des questions les plus urgentes du moment. Pendant deux semaines, six commissions, quatre comités et environ 25 manifestations parallèles auxquelles participeront des chefs d'État et plus de 150 ministres feront de l'UNESCO un laboratoire d'idées où le " multiculturalisme en action " sera à la une.
Audrey Azouley, Directrice générale de l'UNESCO et Julius Maad, président de la République de Sierra Leone |
Le mardi 12 novembre 2019, Audrey Azouley,
Directrice Générale de l’UNESCO a ouvert le débat sur le thème
« Régénération, repenser le multilatéralisme avec les jeunes acteurs du
changement.
Selon Audrey Azouley, Directrice Générale de
l’UNESCO, un enfant sur 6 n’est pas à l’école. Donc il faudrait multiplier les
efforts, y mettre des ressources, donc investir pour l’éducation avec l’aide du
gouvernement, promouvoir la formation tout au long de la vie, prévenir
également l’extrémisme et le racisme.
Comme
intervenants : Basima Abdurahman, fondatrice et directrice générale de KESK, la
première initiative locale pour introduire le design vert en Irak.
Séréné
Boukelmoun : jeune militante qui vit
au Luxembourg. Elle s’intéresse à la science, elle a tout récemment reçu le
prix, « jeunes femmes dans les affaires publiques ». Elle est membre
de l’ONG, our common futur d’ ECPAT Youth Together, elle est aussi Ambassadrice junior du parlement européen.
Victoria
Ibowe, Directrice de one African Child
Fondation, une
ONG qui encourage la pensée créative, les actions innovantes en faveur
des enfants par l’éducation à la citoyenneté au Nigéria. Elle représente les
jeunes au comité directeur de SDG 2030.
India
Logan Riley : étudiante en Archéologie, milite pour
l’écologie le droit des autochtones Maori et de
Pasifika en nouvelle Zélande. Elle est co-fondatrice de Te Ara Whatu, une organisation autochtone pour le changement
climatique.
Paullius
Serafina : coordinateur de programme pour le conseil
lituanien, une institution cadre pour la jeunesse.
Juan
Diego Vasquez : le plus jeune membre du Congrès panaméen
et chef du premier groupe politique indépendant du pays.
De
nombreux présidents présents au débat ont répondu aux questions de ces jeunes.
S.
Excellence Monsieur Julius Maada Bio,
Président de la République de Sierra Leone depuis le 12 mai 2018 : « Pour
éviter des soulèvements, nous devons impliquer davantage les jeunes dans nos
décisions, créer des forums où les jeunes peuvent s’exprimer et proposer leurs
suggestions et des solutions en partenariat avec des secteurs privés . En
matière de droit de l’homme, il faut créer un environnement pour que l’éducation
soit de qualité et accessible pour tous ».
S.
Excellence Tijani Muhammad-Bande,
Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies : « Les
jeunes sont les leaders du futur pour le développement durable. C’est pourquoi leur contribution est
importante en ce qui concerne le programme de l’éducation et de l’environnement.
Monsieur
Nikol Pashinyan , premier Ministre de la République d’Arménie… : « Il
y a des pays où il n’existe aucun
contrôle face à la pollution. La planète réagit brutalement par la manière dont
nous gérons nos ressources. Le dialogue intergénérationnel est la
meilleure solution. Nous avons dans le gouvernement un jeune âgé de 19 ans.
Nous avons prévu de planter dix millions d’arbres pour créer un meilleur environnement et
contre le changement climatique ».
Selon
le président de la République de Tajikistan, Monsieur Emomali Rahmon, face au changement
climatique, les pays donateurs doivent contribuer financièrement.
Thérèse Diatta Ngoboh
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