Le secteur
privé répond à l’appel du PNDES (plan national du développement
économique et social) 2016-2020
Premier Ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thieba |
Le premier Ministre du Burkina
Faso, Paul Kaba Thieba qui était à Paris tout récemment avec toute sa
délégation nous a présenté le plan national du développement économique et
social 2016-2020, le fondement et sa vision :
Récolte d'oignons à la vallée de Sourou Burkina Faso |
Après
les 12,7 milliards d'euros promis au Burkina Faso par ses partenaires
techniques et financiers ce mercredi 7 décembre 2016, c'était au tour du
secteur privé, jeudi, de participer aux projets du Plan national de
développement économique et social du gouvernement burkinabè, le PNDES.
Infrastructures, énergie, sanitaire et social, agriculture voire nouvelles
technologies, les chantiers ne manquaient pas. A l'issue de la dernière journée
de la conférence à Paris, c'est finalement près de 15 milliards d'euros qui ont
été promis sous forme d'investissements. Pour ce financement il faut 5 570,2 milliards de francs CFA, soit
36,2% du coût total du plan.
« Nous avons
besoin de créer nos infrastructures routières, agricoles industrielles et nous rattraper en déficit énergétique.
Le Burkina Faso
vient d’échapper aux attentats terroristes, cela nous demande de renforcer la
sécurité. Pour réaliser tous ces projets, il faut 28 milliards d’euros, sans
oublier la création de centre de santé, la formation professionnelles des
jeunes…
Nous voulons
promouvoir les industries de transformation.
La vallée de Sourou
est une zone où la terre est fertile, on y récolte toute sorte de légumes :
des tomates, des haricots verts, de l’oignon, malheureusement on y accède difficilement.
ngobithe : Quels sont les partenaires du PNDES (plan national du
développement économique et social) ?
Monsieur le Ministre Paul Kaba Thieba : ce sont des personnalités de la coopération
internationale et au développement ciblé, des partenaires bilatéraux, des
partenaires multilatéraux, des institutions financières régionales ou
internationales, des investisseurs privés nationaux et internationaux, des
fonds souverains, des ONG (organisations non gouvernementales, nationales et
internationales, notamment le PNUD(programme des Nations Unies pour le développement),
la France, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et autres…
Le PNDES s’inscrit dans une dynamique de
transformation structurelle de l’économie burkinabé. Une telle option
impliquera de la part de l’État, des politiques volontaristes et un rôle très
actif du secteur privé dans l’accroissement des investissements productifs dans
les secteurs porteurs et innovants, ainsi que dans l’accroissement qualitatif
du capital humain.
Dans leurs rôles respectifs, l’État, le secteur privé et
la société civile devront fonctionner comme des acteurs qui se complètent,
plutôt que comme des substituts. L’État devra aider le marché à bien
fonctionner, en créant les institutions pour cela, ce qui a l’avantage de
mettre les investisseurs en confiance et de baisser les coûts de transaction.
Cela se traduira par la mise en œuvre de politiques sectorielles cohérentes,
efficaces et par un mode de gouvernance efficace, veillant au respect de
l’équité et de la reconnaissance de tous les acteurs du développement.
C’est pour concrétiser notre de mande et les promesses que les nombreux partenaires
nous ont faites que nous avons voulu faire part de notre reconnaissance et leur
témoigner notre sincérité pour renouer un dialogue sincère vers des actions efficaces.
La conférence de
Paris vise à fédérer les amis et partenaires du Burkina, les investisseurs
publics et privés, autour du financement du PNDES. Ce plan quinquennal porte
les ambitions du peuple Burkinabè pour la période 2016-2020.
Thérèse Diatta Ngoboh
Thérèse Diatta Ngoboh
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