Giuseppe Versace
Né à Messine, en Sicile, en octobre 1939, dans une famille modeste, de culture franco-italienne, Giuseppe Versace a passé la plus grande partie de sa vie active en France.
Anticonformiste, tant par tempérament que de par sa naissance, il a été naturellement projeté hors de son pays natal par une immense curiosité et un besoin profond de respirer un air de liberté. Après un long voyage formateur en Afrique et plusieurs séjours en Europe, Il s’est frotté à toutes les classes, sociales notamment ouvrières. Il a fréquenté la Libre Université des Études Sociales de Rome (LUISS), études couronnées par une licence en Sciences économiques et un doctorat en gestion des entreprises. Il obtenit une bourse de l’INSEAD de Fontainebleau (Institut européen d’administration des affaires) ainsi qu’un prêt d’honneur, qui lui ont permis de s’inscrire à cet institut et d’en obtenir le MBA. Son passage à l’INSEAD l’a profondément marqué dans sa vision du monde et de la problématique de l’entreprise.
Après onze mois passés au service administratif et financier de FIAT à Turin, il démissionne, ne supportant pas davantage l’étouffement intellectuel qui régnait dans cette grande entreprise. Il entre alors à la direction commerciale d’une société française à Pise en Italie. En 1971 il retourne à Paris, où il s’occupe de l’exportation de grandes marques françaises dans la parfumerie et les spiritueux, principalement en Europe de l’Est, à l’époque sous régime communiste, et en Afrique du Nord. Puis il visite la Corse pour laquelle le coup de foudre est immédiat, devenu depuis une terre d'adoption. Il s’y est aussi investi, créant l’une des premières affaires touristiques dans l’hôtellerie de plein-air, sur un site magnifique dans le golfe de Valinco. Cette affaire lui offre aussi l’occasion de côtoyer, en saison, une foule de personnes de tous âges, de toutes nationalités et de tous horizons avec lesquelles il s’entretient, spontanément sur les différents problèmes de notre société. Fin 2011, il vend son entreprise en Corse et s’installe à Madagascar, où il trouve les conditions idéales de sérénité. Tout naturellement, il se tourne, en free-lance, vers des oeuvres humanitaires, dont les besoins dans ce pays sont immenses. Profitant d’un peu de temps libre, il a préparé patiemment cet ouvrage sur la crise qui afflige l’Europe entière.
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