Elizabeth
Tchoungui
Son nouveau
roman paru aux éditions Flammarion
« Le
jour où tu es né une deuxième fois »
Elisabeth Tchoungui, son roman : Le jour où tu es né une deuxième fois |
Elle
s’adresse à son fils Alexandre âgé de 10 ans : « Mon fils mon
guerrier, mon sauveur », un récit touchant d’une mère qui ne voit pas l’handicap
de son fils autiste, mais plutôt, son intelligence, son côté
positif. Selon Elizabeth, Alexandre, son fils, nous fait succomber à son charme, si on le
voyait.
Voici l’extrait
de la préface du livre : « Votre
fils va entrer au CP. N’attendez pas de lui qu’il apprenne à lire et à écrire.
Certes, il présente des caractéristiques autistiques, mais surtout névrotiques
et psychotiques. Je préconise trois séances hebdomadaires chez un
psychothérapeute spécialisé et psycholinguistique, deux chez un orthophoniste,
au moins une chez un psychomotricien, en plus de notre rendez-vous bimensuel…
L’hôpital de jour reste une option à envisager, même si son cas peut sembler
léger »….
EliZabeth
Tchougui, d’un père Camerounais et d’une mère française, elle ne nie pas son métissage,
mais l’assume en tant que telle : « Je suis différente, il a toujours
fallu que je me batte plus que les autres. Au Cameroun, on me voyait comme une
blanche, en France, j’étais celle qui avait des cheveux comme un mouton. En
tant que journaliste, j’étais moins payée qu’une blonde journaliste, alors
qu’on avait le même niveau professionnel »… Elizabeth Tchoungui est
journaliste, diplômée de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, première
journaliste africaine à présenter le
journal de TV5 monde.
Nous avons
croisé Élizabeth Tchoungui, au
centre culturel français lors d’une conférence organisée par l’association «lire à Douala ». Elizabeth Tchoungui,
c’est une femme qui a énormément d’amour à partager avec les siens au Cameroun
et en France.
Gauz, son roman : Debout-payé |
Elle était en compagnie de l’écrivain Ivoirien Gauz, de son vrai nom Armand Patrick Gbaka –Brédé,
réalisateur, photographe, informaticien, biochimiste, jardinier, sculpteur. Il
a vécu 15 ans à Paris, ensuite, il est retourné vivre en Côte d’Ivoire en 2011 pendant la crise politique électorale,
il crée un journal économique, s’investit dans un prix littéraire pour lycéens,
Directeur d’un magazine d’éducation sur le web, monte une école de photo et de
cinéma et se lance dans l’écriture de son premier roman : « parce que
c’est moins couteux que de réaliser un film ». Son deuxième Roman :
« Debout
– Payé », aux éditions Nouvel Attila sorti en 2014 devient un best seller
et obtient du succès dans le monde. Gauz
a de nouveau dédicacé « Debout-Payé » à Douala, au centre
culturel français. On peut trouver son livre partout, en France, au Cameroun,
même au Grand Bassam, ancienne Capitale de la Côte d’Ivoire. Debout-Payé, le
Roman De Gauz parle du métier des vigiles, les agents de
sécurité en France, la plupart sont des africains, d’après Gauz, ce métier est
humiliant et ingrat, ces hommes sont invisibles en société, mais ont une
famille, une histoire et une vie… Ce sont des travailleurs debout vingt quatre
heures sur vingt quatre, et sont payés pour leur dur labeur en fin du mois. Extrait de son livre, page 21 : " métamorphoses capillaires, Fatima, la responsable du magasin, a perdu les belles bouclettes noires de sa chevelure de Maghrébine qu'elle avait la semaine dernière. Maintenant, elle a les cheveux aussi raides et blonds qu'une femme viking...On n'a jamais vu les beaux cheveux crépus de Christiane, la vendeuse noire. Elle porte un long tissage synthétique de grandes boucles noires qui lui tombent au milieu du dos "
Thérèse Diatta Ngoboh